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états d'âme
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22 novembre 2010

Bruxelles,pêle-mêle...

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Commentaires
F
... pour te faire une petite visite Christina !<br /> Je reprends ton Pêle-Mêle où je l'avais quitté à ma dernière visite !<br /> Superbe la coquille st Jacques qui protège le Homard ! Encore un bon pêle-mêle comme je les aime !<br /> A tout de suite, je continue !
L
ils sont pas bien content aussi dans ton pays !ras le bol comme en france .<br /> nous avons de la neige aujourd'hui elle est en avance .<br /> bises bonne soirée<br /> la mouette
R
Bonsoir ,pèle mêle varié,un peu partout les gens clament ou écrivent leurs ras le bol,c'est vrai que parfois ça fait rager..trop d'argent pour certains et d'autres rien.même pas un toit..les lumières et décors de Noêl ,malheureusement ,n'amènent rien pour tous ces gens...bonne soirée ,bises.
F
J'aime bien la dernière image :)
L
Bonne journée<br /> <br /> Novembre<br /> <br /> Je lui dis : La rose du jardin, comme tu sais, dure peu ;<br /> et la saison des roses est bien vite écoulée.<br /> SADI.<br /> <br /> <br /> Quand l'Automne, abrégeant les jours qu'elle dévore,<br /> Éteint leurs soirs de flamme et glace leur aurore,<br /> Quand Novembre de brume inonde le ciel bleu,<br /> Que le bois tourbillonne et qu'il neige des feuilles,<br /> Ô ma muse ! en mon âme alors tu te recueilles,<br /> Comme un enfant transi qui s'approche du feu.<br /> <br /> Devant le sombre hiver de Paris qui bourdonne,<br /> Ton soleil d'orient s'éclipse, et t'abandonne,<br /> Ton beau rêve d'Asie avorte, et tu ne vois<br /> Sous tes yeux que la rue au bruit accoutumée,<br /> Brouillard à ta fenêtre, et longs flots de fumée<br /> Qui baignent en fuyant l'angle noirci des toits.<br /> <br /> Alors s'en vont en foule et sultans et sultanes,<br /> Pyramides, palmiers, galères capitanes,<br /> Et le tigre vorace et le chameau frugal,<br /> Djinns au vol furieux, danses des bayadères,<br /> L'Arabe qui se penche au cou des dromadaires,<br /> Et la fauve girafe au galop inégal !<br /> <br /> Alors, éléphants blancs chargés de femmes brunes,<br /> Cités aux dômes d'or où les mois sont des lunes,<br /> Imans de Mahomet, mages, prêtres de Bel,<br /> Tout fuit, tout disparaît : - plus de minaret maure,<br /> Plus de sérail fleuri, plus d'ardente Gomorrhe<br /> Qui jette un reflet rouge au front noir de Babel !<br /> <br /> C'est Paris, c'est l'hiver. - A ta chanson confuse<br /> Odalisques, émirs, pachas, tout se refuse.<br /> Dans ce vaste Paris le klephte est à l'étroit ;<br /> Le Nil déborderait ; les roses du Bengale<br /> Frissonnent dans ces champs où se tait la cigale ;<br /> A ce soleil brumeux les Péris auraient froid.<br /> <br /> Pleurant ton Orient, alors, muse ingénue,<br /> Tu viens à moi, honteuse, et seule, et presque nue.<br /> - N'as-tu pas, me dis-tu, dans ton coeur jeune encor<br /> Quelque chose à chanter, ami ? car je m'ennuie<br /> A voir ta blanche vitre où ruisselle la pluie,<br /> Moi qui dans mes vitraux avais un soleil d'or !<br /> <br /> Puis, tu prends mes deux mains dans tes mains diaphanes ;<br /> Et nous nous asseyons, et, loin des yeux profanes,<br /> Entre mes souvenirs je t'offre les plus doux,<br /> Mon jeune âge, et ses jeux, et l'école mutine,<br /> Et les serments sans fin de la vierge enfantine,<br /> Aujourd'hui mère heureuse aux bras d'un autre époux.<br /> <br /> Je te raconte aussi comment, aux Feuillantines,<br /> Jadis tintaient pour moi les cloches argentines ;<br /> Comment, jeune et sauvage, errait ma liberté,<br /> Et qu'à dix ans, parfois, resté seul à la brune,<br /> Rêveur, mes yeux cherchaient les deux yeux de la lune,<br /> Comme la fleur qui s'ouvre aux tièdes nuits d'été.<br /> <br /> Puis tu me vois du pied pressant l'escarpolette<br /> Qui d'un vieux marronnier fait crier le squelette,<br /> Et vole, de ma mère éternelle terreur !<br /> Puis je te dis les noms de mes amis d'Espagne,<br /> Madrid, et son collège où l'ennui t'accompagne,<br /> Et nos combats d'enfants pour le grand Empereur !<br /> <br /> Puis encor mon bon père, ou quelque jeune fille<br /> Morte à quinze ans, à l'âge où l'oeil s'allume et brille.<br /> Mais surtout tu te plais aux premières amours,<br /> Frais papillons dont l'aile, en fuyant rajeunie,<br /> Sous le doigt qui la fixe est si vite ternie,<br /> Essaim doré qui n'a qu'un jour dans tous nos jours.<br /> <br /> <br /> victor-hugo
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