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10 août 2005

Méditation grisâtre

hpim2949Azenhas avril 2005

Sous le ciel pluvieux noyé de brumes sales,

Devant l'océan blême,assis sur un îlot,

Seul,loin de tout,je songe au clapotis du flot,

Dans le concert hurlant des mourantes rafales.

Je reste là, perdu dans l'horizon lointain

Et songe que l'espace est sans borne,sans borne,

Et que le temps n'aura jamais...jamais de fin.

Jules Laforgue

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Commentaires
T
Sous le ciel pluvieux noyé de brumes sales,<br /> Devant l’Océan blême, assis sur un ilôt,<br /> Seul, loin de tout, je songe au clapotis du flot,<br /> Dans le concert hurlant des mourantes rafales.<br /> <br /> Crinière échevelée ainsi que des cavales,<br /> Les vagues se tordant arrivent au galop<br /> Et croulent à mes pieds avec de longs sanglots<br /> Qu’emporte la tourmente aux haleines brutales.<br /> <br /> Partout le grand ciel gris, le brouillard et la mer,<br /> Rien que l’affolement des vents balayant l’air.<br /> Plus d’heures, plus d’humains, et solitaire, morne,<br /> <br /> Je reste là, perdu dans l’horizon lointain,<br /> Et songe que l’Espace est sans borne, sans borne,<br /> Et que le Temps n’aura jamais ... jamais de fin.<br /> <br /> <br /> Jules Laforgue, Derniers vers, 1890
C
ELVIRA:Oui,Elvira,un petit peu!
E
Le poème et l'image se marient merveilleusement. Tu as le blues, Christina...?
C
AZENHAS: Verdade,verdade!
A
vir aqui, é como regressar a casa.
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