5 août 2005
Idylle
Quand nous allons tous deux,unis,main dans la main
Cueillir,dans le vallon,blancs lys et marguerites,
Et que nous gravissons d'un seul trait les collines
Encore ensevelies sous la rosée nocturne,
Ou quand, face à la mer,des cimes désertiques,
Nous contemplons ensemble les nuages du soir,
Qui ressemblent à d'inquiétantes ruines,
Amoncelées,sur l'horizon,dans les lointains;
Que de fois,brusquement,tu gardes le silense!
Quelle est cette lueur qui erre ton regard?
Je sens ta main qui tremble,et tu es toute pâle...
La brise et l'océan murmurent des prières,
Alors la poésie des choses s'insinue,
Doucement,tendrement,au fond de notre coeur.
Antero De Quental
ys et
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