30 janvier 2007
Mer
POrtugal 2006
Mer!
Tu avais un nom que nul ne craignait;
tu étais une terre attendant le labour,
ou toute autre suggestion que l'on voulait.
Mer!
Tu avais les larmes de quelqu'un qui a tant souffert
qu'il ne peut ni se taire ni crier,
ni augmenter ni étouffer sa plainte.
Mer!
Nous allâmes à toi remplis d'amour!
Et tu n'étais ni un champ de labour,
ni un corps gémissant sa peine!
Mer!
O trompeuse sirène,rauque et triste!
C'est toi qui nous as conquis
et c'est toi qui,après,nous as trahis!
Mer!
Quand finira cette torture?
Et quand notre désir cessera-il de naviguer
Sur des vagues d'azur?
Miguel Torga.
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