La coque rongée
L
Mon navire rongé à l'étrave tordue,
Battu de tant de sel et lavé par tant d'eau,
Tu creusais tes sillons parmi les vagues nues
Et me connus vêtu pour les chemins nouveaux.
Mais la mer est perdue et ses longurs ascèses;
Tu rouilles dans le port aux odeurs de malaise
Quand il est tant de flots et tant de vent encore
Où tremper ton vieux corps et les feux de tes bords.
Lorsque du nord-ouest viennent escaliers verts
Où trottent les chevaux aux neigeuses crinières,
Pourras-tu vivre encore du parfum de la terre
T'entourant de partout dans ton semblant de mer?
Entends-tu le chant gris de ces cornes de brume
Qui te hèlent là-bas où s'oublie l'océan
Habillé de silence et parfumé de brume?
Mais tu ne peux partir,rongé par les autans...
Pourquoi t'avoir laissé ta barre d'aventure
Qui ne servira plus qu'aux enfants de ce port,
Et pourquoi toi,vivant, t'appelle-t-on un mort,
Lorsque le souvenir de tes trmpêtes dure?
Henri Cornélus
Un TRES GRAND MERCI à toutes et tous pour vos messages d'encouragements
Durant cette semaine dans le désert!!!
Ravie de retrouver votre chemin.
Merci de tout coeur.