29 novembre 2005
Passe-Temps
La gare est un coeur qui bat
sur la voie du chemin de fer.
La gare,on peut tout y faire:
partir,revenir,
rire ou pleurer;
rien de compliqué.
Moi,j'y vais,j'y reste,je m'attarde.
Le temps y coule comme partout.
Dans un coin,une femme se farde.
On peut bien dire que je m'en fous.
C'est la tristesse que je viens prendre,
la tristesse des gens qui voyagent.
Ils m'en donnent au passage
et je ne dois pas leur rendre.
Quand mon coeur est plein,je m'en vais.
Dans la ville,c'est déjà décembre.
Mon coeur,je l'ouvre dans ma chambre,
Je la parfume de regrets.
Constant Burniaux
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